Un métier : le cordonnier à la loupe
Le cordonnier sait faire des miracles avec les chaussures abîmées. Plutôt que de devoir racheter une paire, il sera souvent capable de les réparer. Il procède au constat des dégâts, en informe le client sur l'étendue des dommages et sur les moyens d'y remédier, ainsi que sur le coût à prévoir. Son travail est cependant quelque peu routinier, ce qui permet parfois de développer de nouvelles compétences (travail d'autres accessoires en cuir, vente d'objets annexes comme les lacets de chaussure, les boîtes de cirage…). Ainsi, le cordonnier est non seulement un expert en réparation de chaussures, mais aussi un commerçant avec des prédispositions commerciales. Il doit donc faire preuve d'agilité, avoir un bon sens du diagnostic, et être un bon communicant.
Devenir cordonnier : quelles études à entreprendre et quelles perspectives pour l'avenir ?
Plusieurs formations existent pour accéder au métier. Il peut s'agir de diplômes de niveau CAP comme le CAP chaussure, le CAP cordonnerie multiservice ou encore le CAP cordonnier bottier. Il est aussi possible d'effectuer une formation de niveau bac du type BM cordonnier bottier ou cordonnier réparateur. L'évolution de carrière peut passer par un poste à responsabilité dans un atelier de production par exemple. D'autres choisiront de s'installer à leur compte.
* Ce salaire a été calculé sur année à partir d'une étude sectorielle. Celui-ci rend public une fourchette de salaire de cette profession obtenue à partir d'un échantillonnage d'une candidats les plus représentatifs. La rémunération indiquée est une fourchette. Le salaire exact de cette profession dépend naturellement de la taille de l'entreprise, nombre de salariés, chiffre d'affaires. Le salaire indiqué est brut. Il ne tient compte ni des primes éventuelles, ni des éléments variables non individualisés comme la participation et l'intéressement, ni des avantages en nature.