Présentation du métier de contrôleur technique automobile

Le contrôleur technique automobile a pour devoir d'effectuer la vérification des points sensibles d'un véhicule, conformément aux obligations légales parues au journal officiel. Sa responsabilité est donc importante puisqu'il est censé garantir la sécurité du véhicule sur différents points variés (freins, direction, boîte de vitesses, pneus, pollution…). Certaines anomalies seront détectées à l'œil nu, tandis que d'autres nécessiteront l'utilisation d'appareils. Il doit donc disposer de très bonnes connaissances en mécanique, d'un sens de l'organisation et de la rigueur, ainsi que d'une très bonne capacité de communication tant à l'égard des clients que des partenaires (experts, équipementiers, assureurs…). Le contrôleur technique automobile détecte les anomalies, mais il n'a pas vocation à les réparer lui-même.

 

Comment accéder au métier de contrôleur technique automobile et quelles évolutions possibles pendant la carrière

L'accès à la profession nécessite l'obtention d'un agrément délivré par la préfecture, à l'issue d'un stage obligatoire. Bien évidemment, des bases en mécanique sont indispensables pour pouvoir espérer faire ce métier et réaliser ce stage obligatoire. Il est donc possible d'y avoir accès par le biais d'un CAP, Bac pro, BTS, DUT avec une orientation mécanique, tôlerie, carrosserie, électricité automobile. Avec de l'expérience, le contrôleur technique automobile pourra devenir responsable d'équipe, voire même responsable de centre. Dans certains cas, il est même possible de s'installer à son compte.




* Ce salaire a été calculé sur année à partir d'une étude sectorielle. Celui-ci rend public une fourchette de salaire de cette profession obtenue à partir d'un échantillonnage d'une candidats les plus représentatifs. La rémunération indiquée est une fourchette. Le salaire exact de cette profession dépend naturellement de la taille de l'entreprise, nombre de salariés, chiffre d'affaires. Le salaire indiqué est brut. Il ne tient compte ni des primes éventuelles, ni des éléments variables non individualisés comme la participation et l'intéressement, ni des avantages en nature.